Publié dans Société

Administration pénitentiaire - Gratuité de la visite des prisonniers 

Publié le jeudi, 06 mars 2025

L’assainissement de la gestion des prisons malagasy continue. Après le quartier spécial « Maputo d’Antanimora », le ministère de la Justice a réaffirmé l'importance du droit de visite pour les familles des détenus, en soulignant que les visites sont entièrement gratuites. Dans une note officielle, le ministère a informé le public que tous ceux qui ont des proches incarcérés peuvent les visiter sans frais, tout en précisant que ces visites doivent être autorisées. Pour les prévenus, la demande d'autorisation est à envoyer auprès du juge en charge du dossier, tandis que pour les condamnés, c'est le chef de l'établissement pénitentiaire qui donne son aval. 

Cette mesure vise à garantir que les familles puissent maintenir des liens avec leurs proches incarcérés, ce qui est essentiel pour leur réinsertion future. En outre, il est fortement recommandé de signaler les agissements allant à l’encontre de cette mesure. L’identité de chaque témoin restera anonyme.

Le ministère de la Justice a également mis en lumière les modalités des visites. 

Les visiteurs ont droit à un minimum de 15 minutes de conversation avec les détenus, le tout dans une salle spécifiquement désignée à cet effet. Les visites se déroulent chaque jeudi et dimanche, permettant ainsi aux familles de planifier leurs rencontres. En ce qui concerne les détenus étrangers, les ambassades doivent soumettre une demande de visite au ministère des Affaires étrangères, qui se charge de transmettre la demande au ministère de la Justice pour obtenir l'autorisation nécessaire. Cette procédure vise à assurer la sécurité et le bon déroulement des visites, tout en respectant les droits des détenus. Parallèlement à ces mesures, un atelier s'est tenu à Antananarivo, réunissant les chefs d'établissement pénitentiaire de toutes les maisons d’arrêt à Madagascar. Ce séminaire, dirigé par la secrétaire générale du ministère, a permis d'aborder des sujets cruciaux tels que le renforcement de la sécurité dans les établissements pénitentiaires et l'amélioration du système de gestion des prisonniers. 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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